le blog IT

Le Blog IT

Une récente étude menée par Mozilla révèle que les voitures connectées sont la catégorie de produits la plus préoccupante en termes de respect de la vie privée. Les consommateurs devraient être particulièrement vigilants lors de l’achat et de l’utilisation de ces véhicules.

 

🟠 Données les Plus Dangereuses Captées et Revendues :  

       Les voitures connectées intègrent de multiples capteurs et fonctionnalités de suivi, comme des micros et parfois vidéos intégrés, des capteurs de mouvement et une localisation GPS constante. Ces données, souvent collectées sans le consentement explicite de l’utilisateur, peuvent être revendues à des tiers, créant ainsi un environnement intrusif pour les propriétaires de véhicules.

 

🟠 Principaux Problèmes Soulevés :  

L’étude met en lumière plusieurs problèmes de sécurité, notamment une faible protection des données personnelles et des risques accrus de piratage à distance. Il apparaît que les constructeurs de voitures n’ont pas réussi à mettre en place des mesures de sécurité adéquates, qu’aucune voiture n’a réussi à obtenir une note de « Fait un effort » ou mieux en matière de protection de la vie privée, laissant ainsi les utilisateurs exposés à de nombreux risques.

 

🟠 Recommandations :

Sans doute faudrait-il parfois lire attentivement les politiques de confidentialité avant d’acheter ou d’utiliser une voiture connectée. Les consommateurs devraient également envisager des alternatives moins intrusives et être prudents quant aux fonctionnalités activées sur leur véhicule pour minimiser les risques pour leur vie privée…

Pour en savoir plus : 

sources  https://foundation.mozilla.org/en/privacynotincluded/articles/its-official-cars-are-the-worst-product-category-we-have-ever-reviewed-for-privacy/

Les services de notre cabinet d’avocats : https://evolutio-avocats.com/entreprises 

 

🟠 Objectif Principal. 

Le DSA (ou Règlement sur un marché unique pour les services numériques, porte la référence « Règlement (UE) 2022/2065 ») vise principalement à réguler les grandes plateformes numériques et à lutter contre les contenus illicites en ligne. Il s’inscrit dans une démarche de protection des citoyens européens. Le règlement a été publié dans le Journal officiel de l’Union européenne le 19 octobre 2022 et est entré en vigueur le 25 août 2023. Cependant, les fournisseurs de services concernés auront jusqu’au 1er janvier 2024 pour se conformer à ses dispositions.

🟠 Portée. 

Le règlement s’applique à 19 plateformes majeures ayant plus de 45 millions d’utilisateurs dans l’Union européenne, y compris des géants comme Alibaba AliExpress, Amazon Store, Apple AppStore, Booking.com, Facebook, Google Play, Google Maps, Google Shopping, Instagram, LinkedIn, Pinterest, Snapchat, TikTok, Twitter, Wikipedia, YouTube, Zalando, ainsi que les moteurs de recherche très importants en ligne (VLOSEs) comme Bing et Google Search.

🟠 Responsabilités des Plateformes :

    • Les plateformes doivent mettre en place un système de signalement efficace pour les contenus illicites.

    • Elles doivent également coopérer étroitement avec les autorités judiciaires.

    • Les plateformes sont tenues de suspendre les comptes qui publient des contenus illicites.

    🟠 Protection des Consommateurs et des Mineurs :

      • Les plateformes doivent assurer l’identité du vendeur dans les places de marché en ligne (par exemple un numéro de TVA ou un Siret).

      • Elles doivent également cesser le ciblage publicitaire sur les mineurs.

      🟠 Respect de la Vie Privée. 

      Le DSA exige que les plateformes proposent au moins un système de recommandation qui n’est pas basé sur l’exploitation des données personnelles. Cela signifie que les utilisateurs doivent avoir la possibilité de voir du contenu qui n’est pas personnalisé en fonction de leur comportement en ligne, de leur historique de navigation, de leurs préférences, etc.

      🟠 Sanctions. 

      En cas de non-respect des règles, les plateformes s’exposent à des amendes pouvant aller jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires mondial. En cas de récidive, elles pourraient être bloquées en Europe.

       

       

      Pour en savoir plus : https://entreprendre.service-public.fr/actualites/A16089

      https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32022R2065&qid=1694419824131

      Les services de notre cabinet d’avocats : https://evolutio-avocats.com/entreprises