Un an après avoir lancé une ambitieuse stratégie de démocratisation de l’intelligence artificielle (IA), le Barreau de Paris franchit une nouvelle étape décisive avec la publication de son premier Livre blanc dédié à cette technologie. Ce document, pensé comme un outil d’accompagnement pour les avocats, marque une volonté claire : intégrer l’IA dans la pratique juridique tout en respectant les exigences déontologiques et réglementaires.
🟠 Depuis le mois d’octobre 2024, le Barreau de Paris a noué sept partenariats stratégiques avec des éditeurs juridiques et des legal techs, permettant à plus de 9 000 avocats d’accéder à des outils numériques performants. Ces collaborations traduisent une dynamique forte d’innovation, avec pour objectif de rendre l’IA accessible et utile dans le quotidien des cabinets.
🟠 Le Livre blanc ne se contente pas de dresser un état des lieux. Il propose une analyse approfondie du cadre réglementaire de l’IA, tant au niveau européen (notamment l’AI Act) que national. Cette partie vise à sensibiliser les professionnels du droit aux évolutions législatives en cours, dans un contexte où les usages de l’IA se multiplient et se complexifient.
🟠 Pensé comme un véritable guide pratique, le document intègre des recommandations validées par le Conseil de l’Ordre. On y trouve notamment une FAQ répondant aux questions les plus fréquentes des avocats, ainsi qu’une check-list interactive pour évaluer les systèmes d’IA selon des critères de sécurité, d’hébergement et de confidentialité. Ces éléments permettent aux praticiens de faire des choix éclairés et conformes aux exigences de leur profession.
🟠 Conclusion : le Barreau de Paris affirme sa volonté de devenir acteur de la transformation numérique du droit, tout en garantissant une approche éthique et maîtrisée de l’intelligence artificielle.
Pour en savoir plus / sources : https://www.avocatparis.org/actualites/le-barreau-de-paris-publie-son-premier-livre-blanc-sur-lintelligence-artificielle
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Un an après avoir lancé une ambitieuse stratégie de démocratisation de l’intelligence artificielle (IA), le Barreau de Paris franchit une nouvelle étape décisive avec la publication de son premier Livre blanc dédié à cette technologie. Ce document, pensé comme un outil d’accompagnement pour les avocats, marque une volonté claire : intégrer l’IA dans la pratique juridique tout en respectant les exigences déontologiques et réglementaires.
Dans un contexte européen marqué par l’évolution constante des réglementations numériques, le Comité européen de la protection des données (CEPD) poursuit ses efforts pour garantir une meilleure transparence dans le traitement des données personnelles. Deux initiatives récentes illustrent cette dynamique : la publication de lignes directrices sur l’interaction entre le RGPD et le Digital Markets Act (DMA), et le lancement d’une action coordonnée sur la transparence en 2026.
Le 10 juillet 2025, la Commission européenne a publié la version finale du Code de bonnes pratiques pour l’intelligence artificielle à usage général (GPAI), marquant une nouvelle étape dans la régulation de l’intelligence artificielle en Europe. Ce Code, bien que volontaire, s’inscrit dans un contexte de montée en puissance du Règlement sur l’IA (AI Act), dont certaines dispositions, notamment celles concernant les GPAI, sont applicables depuis le 2 août 2025.
Le 3 septembre 2025, le Tribunal de l'Union Européenne a rejeté le recours d’un citoyen français (M. Philippe Latombe, député français et membre de la CNIL) visant à annuler la décision de la Commission européenne du 10 juillet 2023, établissant l’adéquation du nouveau cadre de transfert de données personnelles entre l’Union européenne et les États-Unis. Ce cadre, connu sous le nom de Data Privacy Framework (DPF), succède au Privacy Shield, invalidé en 2020 par la CJUE dans l’affaire Schrems II. Le DPF repose sur des engagements renforcés pris par les États-Unis en matière de protection des données, notamment via le décret présidentiel 14086, encadrant les activités de renseignement.