la CNIL sanctionne l’éditeur du site de « VanityFair.fr »

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) poursuit son action de contrôle sur le respect des droits numériques des citoyens.

Le 20 novembre 2025, elle a infligé une amende de 750 000 euros à la société Les Publications Condé Nast, éditrice du magazine Vanity Fair en France, pour non-conformité aux règles relatives aux cookies.

Cette décision illustre la vigilance accrue de l’autorité française face aux pratiques en ligne qui menacent la transparence et la protection des données personnelles.

🟠 Les faits reprochés

Selon les constats de la CNIL, le site vanityfair.fr déposait des cookies publicitaires dès l’arrivée des internautes, avant même qu’ils aient pu exprimer leur choix via la bannière de consentement.

De plus, certains cookies étaient présentés comme « strictement nécessaires », ce qui permettait à l’éditeur de contourner l’obligation de recueillir l’accord des utilisateurs.

Enfin, le bouton « Tout refuser » ne fonctionnait pas correctement, privant les visiteurs d’une option claire pour s’opposer au suivi.

🟠 Le processus de contrôle

L’affaire trouve son origine dans une plainte déposée en 2019 par l’association NOYB, spécialisée dans la défense des droits numériques.

Après une première mise en demeure en 2021 et une clôture provisoire en 2022, la CNIL a poursuivi ses vérifications en 2023 et 2025.

 Ces contrôles successifs ont révélé la persistance des manquements, conduisant à la sanction finale.

🟠 Une sanction exemplaire

L’amende de 750 000 euros vise à rappeler aux éditeurs de sites que le consentement des utilisateurs est une condition incontournable pour l’utilisation de traceurs publicitaires.

La CNIL s’appuie sur l’article 82 de la loi Informatique et Libertés, qui impose une information claire et un choix libre avant tout dépôt de cookies non essentiels.

Cette décision s’inscrit dans une série de sanctions visant à renforcer la confiance des internautes dans l’écosystème numérique.

🟠 Enjeux et perspectives

Au-delà du cas Vanity Fair, cette affaire illustre les tensions entre les impératifs économiques des médias en ligne et le respect des droits des utilisateurs.

Les cookies publicitaires représentent une source de revenus importante, mais leur utilisation doit se conformer aux règles européennes du RGPD.

La sanction rappelle que la transparence et la loyauté envers les internautes sont désormais des obligations légales, et non de simples bonnes pratiques.

🟠 Conclusion : La décision de la CNIL contre vanityfair.fr marque une étape supplémentaire dans la régulation des pratiques numériques.

 Elle envoie un signal fort aux éditeurs de sites : le non-respect du consentement des utilisateurs ne sera pas toléré.

À l’heure où la protection des données personnelles est au cœur des débats, cette affaire souligne l’importance d’un équilibre entre innovation numérique et respect des libertés fondamentales.

 

Pour en savoir plus / sources :

https://www.cnil.fr/fr/cybercriminalite-risques-et-consequences-pour-les-donnees-personnelles

 

 

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) poursuit son action de contrôle sur le respect des droits numériques des citoyens. Le 20 novembre 2025, elle a infligé une amende de 750 000 euros à la société Les Publications Condé Nast, éditrice du magazine Vanity Fair en France, pour non-conformité aux règles relatives aux cookies. Cette décision illustre la vigilance accrue de l’autorité française face aux pratiques en ligne qui menacent la transparence et la protection des données personnelles.

La cybercriminalité n’est plus un sujet réservé aux experts en informatique, elle touche désormais chacun d’entre nous. Derrière ce terme se cachent des pratiques variées tels que : vols de données, piratages de comptes, escroqueries en ligne qui peuvent avoir des conséquences bien réelles sur notre vie quotidienne.

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